Stage M2 : Deep learning faiblement supervisé pour l’aide au diagnostic du lymphome

When:
31/03/2024 – 01/04/2024 all-day
2024-03-31T01:00:00+01:00
2024-04-01T02:00:00+02:00

Offre en lien avec l’Action/le Réseau : – — –/– — –

Laboratoire/Entreprise : GREYC UMR CNRS 6072
Durée : 5/6 mois
Contact : olivier.lezoray@unicaen.fr
Date limite de publication : 2024-03-31

Contexte :
Le lymphome est une pathologie cancéreuse caractérisée par la prolifération de cellules du système lymphatique. Il s’agit en réalité plus « des lymphomes » que « du lymphome » de par la variété des différentes cellules qui peuvent proliférer et des variétés de la gravité des différents lymphomes. Le diagnostic se fait en anatomie et cytologie pathologiques à partir de prélèvements dans le ganglion. A partir de ces prélèvements, on réalise – entre autres – une lame de cytologie par apposition : les cellules du ganglion sont déposées sur une lame de verre et colorées pour en observer les caractéristiques. Or, en dehors de certaines situations évidentes, les cellules de la plupart des différents types de lymphomes ont des caractéristiques morphologiques difficiles à discriminer avec l’œil humain. Il serait donc intéressant d’entrainer un programme d’intelligence artificielle à identifier (ou non) ces caractéristiques à partir d’une banque de lames de cytologie d’empreintes ganglionnaires lymphatiques, dont le diagnostic de lymphome (et de son type) est établi.

Sujet :
La pathologie computationnelle est un domaine en plein essor qui s’avère très prometteur pour amé- liorer l’accès aux soins de santé. En particulier, l’aide au diagnostic a fortement évolué ces dernières années avec l’utilisation d’approches de deep learning. Si ces méthodes permettent d’extraire des caractéristiques plus discriminantes à des fin de diagnostic, elles sont très couteuses en volume de données nécessaire. En effet, cela demande aux pathologistes de réaliser des annotations au niveau pixel de scans de grande taille de lames (au niveau du gigapixel) afin que les modèles puissent effectuer leur apprentissage supervisé. Pour surmonter cette limitation en pathologie digitale, des approches faiblement supervisées sont apparues. Cette fois la lame scannée reçoit une unique annotation avec des caractéristiques provenant des tuiles de la lame scannée. Pour l’apprentissage, les tuiles peuvent toutes hériter du label de la lame ou bien des sacs de tuiles héritent du label (apprentissage à instances multiples). La prédiction médicale se fait alors au niveau de la lame entière : une lame est positive si elle contient au moins une tuile tumorale. Ces approches sont très prometteuses [1] et nous souhaitons les explorer pour l’aide au diagnostic de lames d’empreintes ganglionnaires lymphatiques dans un contexte de suspicion de lymphome.

Profil du candidat :
— Etudiant.e en Master 2 Recherche ou en dernière année d’école d’ingénieur, spécialisé en informatique, image et/ou intelligence artificielle.

Formation et compétences requises :
— Une formation en machine et deep learning est indispensable.
— Des connaissances et expériences en apprentissage profond et programmation (Python, Tensor-
Flow/PyTorch) sont nécessaires.
— Autonomie et curiosité pour la recherche scientifique.

Adresse d’emploi :
Laboratoires : Laboratoire GREYC (UMR CNRS 6072), CHU de Normandie
Encadrants : Marie-Laure Quintyn-Ranty (Praticien Hospitalier CHU Caen Normandie), Olivier Lézoray (PR UNICAEN), Alexis Lechervy (MC UNICAEN).
Stage : Durée de 5-6 mois, à Caen, au Campus 2, ENSICAEN, Bâtiment F.

Document attaché : 202312220817_sujetMasterCHU2024.pdf